La discipline est la base de tout à l’Amicale ONACAM de Yaoundé 6.

L’information a été dévoilée au cours de la réunion mensuelle du mois d’octobre de l’Amicale de l’Office National des Anciens Combattants, Anciens Militaires et Victimes de Guerre du Cameroun de l’arrondissement de Yaoundé 6, le 04 octobre dernier à Yaoundé. Une rencontre qui rentre dans le cadre des activités de l'Office et qui vise à maintenir la flamme de fraternité, de collaboration, de solidarité et de franche camaraderie entre les Anciens Militaires de divers armes et grades, les veuves et les orphelins.

C’est dans une ambiance bon enfant que  l’Adjudant-Chef ® Ignatius SAKO a reçu à son domicile au lieu-dit Simbock dans le sixième arrondissement de la ville de Yaoundé les membres de cette Amicale.

Depuis trois ans qu’il y a adhéré, c’est la première fois qu’il a le privilège de recevoir ses camarades. Il en est d’ailleurs très content : « Notre amicale est bien organisée. C’est pour moi un plaisir de se retrouver une fois par mois entre anciens collègues. Au cours de ces rencontres, nous parlons de nos problèmes à l’instar des cas de maladie. Nous faisons ainsi le tour des domiciles des camarades pour mieux se connaître » a t-il déclaré.

L’Adjudant® Christophe NIBA, Secrétaire Général de l’Amicale, après son mot introductif, a passé le témoin à l’Adjudant-Chef Joseph MBIEN KEU, conseiller et membre de cette Amicale (depuis 15 ans) pour présider la séance du jour.

Dans leur fonctionnement les nouveaux membres sont mis en observation pour une période de trois mois. S’ils ne se conforment pas aux textes qui régissent l’Office et l’Amicale, s’ils ne respectent pas la discipline, les membres du bureau se concertent et les expulsent de la réunion. Les décisions sont prises en collégialité par le bureau. Celui-ci regroupe les officiers supérieurs, les officiers, le collège des sages. L’Adjudant-Chef Wilfred NGUBE NKWELLE, le président de cette Amicale est clair : « Vous nous connaissez; nous les militaires, même à 80 ans nous respectons les règles. Comme on dit dans l’armée, vous glissez, on frappe selon le règlement intérieur; mais avant la punition, le bureau siège et la décision tombe, une décision qui sera de suite appliquée de commun accord avec tous les membres du bureau ».

Autre point important du règlement intérieur, l’assistance. Si l’Amicale perd un membre, l’assistance est obligatoire physiquement et financièrement. Si un membre décède, perd son enfant légitime ou sa femme, en dehors du soutien obsèques accordé par la Direction Générale, une enveloppe de l’Amicale est remise au chef de famille ou à la veuve. Celle-ci provient des cotisations des membres. Ceux-ci sont tenus de les rembourser dans les trois mois qui suivent pour être en règle avec l’Amicale.

Il est aussi possible pour les membres d’épargner ou de faire des prêts d’argent en cas de besoin. Il y a l’épargne scolaire et l’épargne annuel, ce qui veut dire que deux caisses sont cassées au cours de l’année aux mois d’août et décembre. Veuve Tapita DOTE est trésorière de l’Amicale depuis dix ans : « Les fonds de l’Amicale restent sur la table. Quand je veux déposer l’argent à la banque, je suis accompagnée par le président et le secrétaire général de l’Amicale. Aucune crainte pour les membres, l’argent est bien sécurisé ».

L’Amicale de l’ONACAM de Yaoundé 6 avec pour devise : « Matricule au repos » a pour le moment 120 membres. Ils vivent en harmonie, en respectant la discipline, qui est la base de tout et qui permet surtout à une association d’évoluer paisiblement. A l’avenir, les membres de l’Amicale ONACAM de Yaoundé 6 envisagent acheter un espace, dans l'optique de construire un foyer. Lieu propice pour organiser leurs réunions mensuelles qui se tiennent le premier vendredi de chaque mois. Ils espèrent que les âmes de bonne volonté apporteront leur modeste contribution pour mener à bien ce projet.

La rencontre s’est achevée autour d’un buffet copieux agrémenté de belles sonorités musicales. Prochain rendez-vous le 1er novembre 2024 chez l’Adjudant-Chef Major Mathias NFORMI à Yaoundé, la capitale du Cameroun.

(é) Carole TEUPA
CELCOM /ONACAM