Office National des Anciens Combattants,
Anciens Militaires et Victimes de Guerre du Cameroun

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Protocole d’interview

  • 30/11/2016

CELCOM/ONACAM

Protocole d’interview

  1. Monsieur le Directeur Général,

Au moment où le Cameroun commémore le 38éme anniversaire de son Unité nationale qui coïncide avec la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de notre pays, comment ont évolué les mutations subies par la structure que vous dirigez aujourd’hui ?

Réponse

Obtenir l’indépendance de notre pays n’a pas été conae aisée car tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, plusieurs pays ont connu des mouvements sociaux voire des mouvements de dissidence. Certains ont dû combattre avec d’autres pays pour la liberté de leur peuple ; d’autres ont dû mener des opérations de maintien et de rétablissement de l’ordre pour pacifier leurs pays. Avant l’ère des Indépendances, nos compatriotes ont fait partie du contingent des « tirailleurs sénégalais » qui se sont battus aux côtés de la France et de la Grande Bretagne lors de la 1ére et de la 2éme guerre mondiale. Après leur démobilisation, certains ont regagné les rangs de la jeune Armée camerounaise alors que d’autres trouvaient des emplois dans le civil ou, tout simplement choisissaient de se consacrer aux travaux champêtres dans leur village grâce au pécule qui leur a été versé lors de leur démobilisation. A l’obtention de l’Indépendance, certaines régions du Pays connaissent des troubles ; la jeune Armée Camerounaise au sein de laquelle étaient intégrés les anciens Combattants démobilisés et des jeunes camerounais qui, volontairement à l’appel du Haut Commandement ont constitué une force Spéciale appelée « Garde Civique Nationale » ont pris part dans la pacification du pays et maitrisé cette rébellion.

Ces Anciens Combattants habitués à vivre en communauté pour être entré très jeune dans l’Armée ont créé la branche camerounaise de l’Union Fraternelle des Anciens Combattants d’Expression Française (UFACEF/CAM) en vue de se retrouver et de partager leurs soucis et souvenirs, échanger et s’entraider. Le premier Président de ce mouvement fut le regretté Docteur Simon Pierre TSOUNGUI. Ce mouvement à travers notre Gouvernement a favorisé la création en 1965 de l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre du Cameroun en abrégé ONAC, qui avait pour mission de traiter tous les problèmes relatifs aux anciens combattants, ayant servi soit dans les Forces Armées Nationales, soit dans les Forces Armées du fait des institutions antérieures à l’indépendance et concernant leurs droits et leurs avantages. Cette nouvelle structure assurait également le trait d’union entre nos Anciens Combattants et les représentants des gouvernements de ces pays, pour tout ce qui concernait leurs droits et avantages. De même que l’ONAC soutenait les anciens combattants par l’octroi des aides diverses relatives à la santé, aux obsèques, à l’appareillage des mutilés, à la scolarisation des enfants et facilitait leur reconversion dans la vie civile. Les Anciens Combattants Camerounais qui se sont battus sous la couronne britannique se regroupaient sous un mouvement appelé FUCEMOC en anglais, « Fraternel Union of Cameroon Exservicemen of the Crown »

Office National des Anciens Combattants, Anciens Militaires et Victimes de Guerre du Cameroun

Contact

  • BP: 4108 Yaoundé - Cameroun
  • ( +237 ) 222 21 50 58 / 693 03 61 20
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